Ils portaient sur les disciplines suivantes :
PISTES D’AUDACE
Le Centre d’Entraînement des Commandos disposait de six pistes de difficulté variable visant:
- l'accoutumance à l'impression de danger
- le développement musculaire
- la résistance à la fatigue
- le renforcement de la cohésion et l'esprit d'équipe.
ESCALADE
Le CEC ne fournissait que les rudiments nécessaires pour amener la totalité des personnels à la possibilité de franchir des obstacles simples, en tenue de campagne et sans équipements spéciaux.
FRANCHISSEMENT - NAVIGATION
C'est l'utilisation et parfois la construction de moyens pour traverser les cours d'eau.
EXPLOSIFS
Les stagiaires apprenaient à mettre en oeuvre des explosifs, mines et pièges réglementaires en vue de la destruction d'objectifs du champ de bataille.
COMBAT - RAPPROCHE ANTI-CHARS - "CRAC"
C'est l'enseignement de procédés et la mise en œuvre de moyens de lutte contre les blindés
COMBAT DANS LES LOCALITES
Il ne s'agit que d'une initiation au combat de rue dans un hameau construit à cet effet.
Le CEC offrait 36 stages d’unité élémentaire (compagnie) par an, à raison de trois stages simultanés.
Chaque compagnie venait avec tous ses personnels, et bien sûr son encadrement.
Les stages duraient trois semaines et comportaient deux phases :
démonstrateur Une phase technique, étalée sur deux semaine avec un volume horaire de 75heures d’instruction de jour et 20 heures de nuit au moins.
Une phase d’application, au cours de la troisième semaine : Dite « le raide » durant trois jours et trois nuits, les unités exécutaient un exercice tactique qui les amenaient à parcourir près de 100 kilomètres à pieds, et à mettre en œuvre, le plus souvent de nuit, l’ensemble des techniques acquises lors de la première phase.
Le programme des unités était adapté en fonction du niveau d’entraînement et d’instruction de leurs personnels et aussi de leurs missions spécifiques.
Le CEC n’était pas de former des spécialistes hautement qualifiés, capables de préparer un débarquement ni de former des acrobates ou des agents secrets etc…
Il servait avant tout de renforcer la cohésion des unités et de les aguerrir par le dépassement de chacun de ses membres, dans un effort commun, et par conséquent, développer au plan individuel :
1.Le culte de la mission
2.Le sens de la solidarité
3.L’endurcissement physique et moral
4.La faculté d’adaptation aux circonstances les plus diverses.
VIE EN CAMPAGNE
Les stagiaires ont reçu quelques notions de survie et surtout, quelques exercices pratiques leur enseignent comment faire pour s'abriter boire et manger avec des moyens de fortune.
Bref, les unités arrivaient au camp avec une certaine appréhension. L’effort à fournir était important, les missions sortaient de l’ordinaire, la réussite demandait l’adhésion de tous.
Mais une fois le stage terminé, elles regagnaient leurs garnisons plus soudées et plus aguerries. L’expression de fierté des jeunes qui avaient réussi, était la meilleure récompense des cadres permanents…
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Margival
Mise à jour 19 septembre 2020
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